YES, WEEKEND #6 : Lana, sombre sensualité.

Posted on: 05/07/2014



Words by Orlane

©  Madame Figaro magazine


Persistante, transperçante, enivrante, vibrante... et pourtant si douce. Délicieusement, inlassablement, douce. Ultraviolence, la nouvelle bombe musicale signée Lana Del Rey nous submerge d'innombrables sentiments aussi insaisissables que sincères et confirme le talent de l'énigmatique artiste et conquérante.


L'album, à première écoute pourtant si paradoxal dessine une cohérence parfaite dans les émotions qu'il procure et enivre les sens. Parce que la vie, finalement, n'a rien de lisse, rien de prévisible, rien de rationnel... 
et les jours, eux, ne se ressemblent jamais !

Sans changer d'univers, ce deuxième album nous transperce d'une voix fêlée et d'instruments envoûtants. Notons la singulière présence de Dan Auerbach, chanteur et guitariste des Black Keys et producteur d'une grande partie de l'album. Laissant sur son passage des résonances plus électriques, "live" autrement dit bruts.
Une authenticité rare pour un album que la chanteuse juge "imparfait" par choix.

Lana, désireuse, avec ce deuxième opus, de faire passer la musique avant l'image, explore "les noirceurs de ses états d'âme". Elle laisse la première place aux textures glamour avant ses précieux mais tristes clichés californiens.


Fermez les yeux, le temps s'arrête. Voyagez.
Merci, Lana.



 

LABELLE | chronique © 2012-2015 All rights reserved · Theme by Blog Milk · Blogger